La construction d’une piscine représente un véritable projet de vie pour de nombreux propriétaires. Ces dernières années, le marché européen a connu une augmentation de la demande en la matière.
De toute évidence, cet intérêt croissant n’est pas anodin lorsque nous savons qu’une piscine, en plus d’améliorer l’esthétique d’un jardin, présente un lieu de détente et de convivialité. Ce projet doit par conséquent être soigneusement planifié. Plusieurs détails pratiques méritent d’être analysés. Nous vous les dévoilons ici !
Choisir le bon emplacement : un équilibre entre esthétique et fonctionnalité
L’emplacement de votre piscine influencera autant l’esthétique de votre jardin, que l’entretien et la consommation d’énergie. Considérant cela, vous êtes appelé à privilégier un endroit ensoleillé, à l’abri du vent, afin de profiter d’une eau naturellement chauffée et de limiter l’évaporation. Mais, attention à la proximité des arbres, qui risque d’augmenter la fréquence de nettoyage à cause des feuilles et des débris. Aussi, vous devez veiller à ce que l’accès à la piscine soit facile depuis la maison, et ce, en respectant une certaine intimité vis-à-vis du voisinage.
Côté technique, vérifiez la nature du sol : un sol stable et non argileux, c’est l’idéal pour éviter les fissures et les affaissements. Notez qu’une étude de sol sera nécessaire, surtout si vous vivez dans une zone sismique ou à risque de glissement de terrain. Bien sûr, seul un pisciniste expérimenté saura vous accompagner dans cette phase délicate.
S’aligner sur les obligations légales et administratives
Fondamentalement, la construction d’une piscine n’est pas qu’une affaire de pelleteuse et de carreaux. La réglementation est stricte, et il est conseillé de s’y conformer en vue d’éviter des sanctions. Pour une piscine de moins de 10 m², aucune démarche administrative n’est requise. Par contre, entre 10 et 100 m², une déclaration préalable de travaux en mairie est obligatoire. Au-delà de 100 m², un permis de construire est indispensable.
N’oubliez pas les règles de sécurité : depuis 2004, toutes les piscines privées enterrées ou semi-enterrées doivent être équipées d’au moins un des quatre dispositifs de sécurité homologués (barrière, alarme, couverture ou abri). Le non-respect de cette obligation peut entraîner une amende allant jusqu’à 45 000 €.
Budgétiser intelligemment : au-delà du coût de construction
Le coût d’une piscine ne se limite pas à son installation. En moyenne, le prix d’une piscine enterrée oscille entre 15 000 € et 50 000 €, selon les matériaux, la taille et les options choisies (chauffage, éclairage, système de filtration). Mais il faut aussi prévoir les frais d’entretien (produits, électricité, eau), estimés à environ 1 000 € par an.
Plus loin, vous êtes tenu de penser à l’impact fiscal : une piscine va assurément augmenter la valeur locative de votre bien, et donc votre taxe foncière. Selon les régions, cette hausse peut atteindre 10 à 30 % de la taxe actuelle. Enfin, prévoyez un budget pour les imprévus, notamment les problèmes de terrassement et les ajustements de dernière minute.
En planifiant soigneusement et en vous entourant de professionnels compétents, vous allez profiter pleinement de votre piscine, en toute sérénité.